Pour faire face à la morosité économique dans la région, les différents acteurs s’accordent sur un point : rien ne doit ralentir la marche vers l’intégration économique régionale. Une volonté qui découle des objectifs que l’Union des Chambres de Commerce et de l’Industrie de l’Océan Indien (UCCIOI) s’est fixée : constituer une union économique et commerciale dynamique, favoriser la progression de ses échanges extérieurs et promouvoir son attractivité.
par Liva Rakotondrasata
Le moral n’est pas vraiment
au beau fixe pour les opérateurs économiques du sud-ouest de l’océan Indien. La
morosité des perspectives économiques mondiales, la hausse possible du prix du
pétrole à cause de la guerre en Syrie, la crise malgache qui s’éternise, les
« changements fiscaux » qui risquent d’affaiblir les entreprises
réunionnaises et mahoraises, le doute qui frappe le tourisme mauricien sont
autant d’inquiétudes qui n’incitent pas le milieu économique de la zone COI à
beaucoup d’optimisme. Toutefois, les différents acteurs s’accordent sur un
point : rien ne doit ralentir la marche vers l’intégration économique
régionale. Une volonté qui découle des objectifs que l’Union des Chambres de
Commerce et de l’Industrie de l’Océan Indien (UCCIOI) s’est fixée :
constituer une union économique et commerciale dynamique, favoriser la
progression de ses échanges extérieurs et promouvoir son attractivité.
Le 9ème
Forum économique des îles de l’océan Indien se tiendra cette année à l’île
Maurice, au mois de novembre. L’événement attend près de 500 décideurs et prévoit presque autant de rencontres B to
B. Mais le succès de la manifestation dépendra, bien sûr, de la volonté
des participants potentiels. La dernière
édition de ce grand rendez-vous économique régional s’est tenue à Saint-Denis
de La Réunion. Elle a rassemblé les chefs d’entreprise et les cadres du secteur
public de la zone mais aussi des entrepreneurs du Vietnam, de Malaisie, d’Inde
et d’Afrique du Sud. Pour le Malgache Nourdine Chabani, l’actuel président de
l’UCCIOI, ce genre d’événement constitue une opportunité majeure pour les
patrons voulant tisser leurs réseaux et donner une nouvelle dimension à leurs
affaires. Il a particulièrement incité les entreprises malgaches à participer
au Forum, sentant apparemment une certaine réticence chez ces derniers. Pour
convaincre les opérateurs de la Grande Ile de ne pas « zapper » le FEIOI
2013, Chabani a même jugé bon de rappeler qu’un accord avec la compagnie
nationale Air Madagascar permettra aux participants de venir à Maurice à
moindre frais.
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