Virus Eko sur Facebook : la solution est comportementale

60% des grands sites français présentent des failles permettant une collecte de données en masse par les hackers



Journal de l'Economie | Tsirisoa Rakotondravoavy


ANTANANARIVO 05/10/2016 (journaldeleconomie.com) -- Comme dans d'autres pays où le réseau social Facebook est présent, les abonnés africains et malgaches souffrent actuellement de l'intrusion du virus Eko dans leurs comptes, mais aussi dans leurs ordinateurs, leurs smartphones et leurs tablettes. Ce virus a semé le trouble sur Facebook depuis des jours et a installé le doute entre les "1,7 milliards d'amis" sur Facebook, dont nombreux se sont envoyés à leur insu par la messagerie privée et par Messenger des liens vers une vidéo. Et beaucoup se sont fait prendre au piège. Comment l'éviter ?

Pris dans un vent de panique, les abonnés de Facebook s'envoient actuellement des posts publics demandant à tout le monde de n'ouvrir en aucun cas des liens, notamment vidéos, qu'ils se seraient envoyés à leur insu sur la messagerie privée et par Messenger. Trop tard, diraient les spécialistes, car le virus s'est installé pour ceux qui ont ouvert les vidéos et le lien "xic.graphics" en installant le plugin qui les accompagne.

La solution est à deux niveaux. Pour les connaisseurs du web, il faut aller dans le module "extensions" pour Firefox ou Chrome, selon votre navigateur, et supprimer l'extension "eko". Ensuite, il faudra scanner le disque dur de l'ordinateur ou du mobile. A la fin, il faut changer de mot de passe une fois revenu sur Facebook et prévenir le correspondant qui a envoyé le lien vidéo.

Pour les profanes du web, c'est à dire tout le monde, il faut éviter d'ouvrir des vidéos ou des liens dont vous n'êtes pas sûr qu'ils vous ont été vraiment destinés avec confirmation de vos correspondants. Eviter également les contenus douteux : liens inconnus, vidéos ou photos pour adultes, téléchargements sur des sites "suspects".

A titre d'information, 60% des sites français comportent des failles graves permettant la collecte de données en masse par des hackers, selon Les Echos. Et 100% des sites français présentent au moins une faille de sécurité, connue des hackers.

Tout ceci revient à demander aux internautes de modifier leur comportement quand leurs ordinateurs, leurs smartphones et leurs tablettes sont connectés. Surtout, quel site ils vont visiter et quel fichier ils vont télécharger.

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