URBANISME


Atelier de l’AGETIPA sur l’urbanisme à Anosy


Un atelier d’échange d’idées et de connaissance a été organisé dans la salle de vidéoconférence de DLC Madagascar Anosy le vendredi 4 février 2011 portant sur les Outils et Techniques de l’urbanisme. Cette rencontre organisé par l’AGETIPA a permis de mettre en lumière les obstacles et les opportunités pour un urbanisme mieux administré dans les villes de Madagascar, à commencer par la capitale, Antananarivo, qui est une proie à l’arrivée croissante de paysans qui a conduit actuellement à une population chiffrée à 6,5millions d’habitants. La population urbaine de Madagascar est à plus de 20% de la population totale en 2010. Les rues ne suffisent plus, en quantité mais surtout de par leur dimension. Cette infrastructure indispensable est la vitrine d’une ville organisée ou non. Les projets initiés ces dernières décennies sont nombreux et vont dans le sens de l’élargissement des rues de deux à trois ou quatre voies. Ces projets vont faire face à l’importation croissante de nouveaux véhicules dans nos villes. Mais l’urbanisme ne se réduit pas à un seul métier qui est le transport et la voirie publique mais surtout la construction et la planification. La combinaison de ces métiers illustre la complexité de ce domaine d’autant que le temps est un paramètre important à tenir en compte dans cet ensemble dans la mesure où tout évolue, et très vite, en tout cas pour Madagascar, plus vite que le rythme de sortie des projets d’urbanisme sensés organiser les villes de notre pays. On commence à mettre en place les ZAC (Zones d’Aménagement Concerté) inspirées des modèles des villes européennes dans nos plans d’urbanisme tenant en compte la démographie réelle de chaque ville sachant que ces dernières ont évolué au gré des constructions plus ou moins sauvages et des naissances d’activités provisoires ou éphémères donnant naissance à des habitudes ancrées dans chaque citoyen de la définition et de l’usage des infrastructures. Résultat : on a l’habitude d’entendre que tout ce qui est bien public ou commun à Madagascar est souvent délabré ou délaissé. Ce genre d’atelier et surtout la multiplication des projets, qu’ils soient financés par des organismes ou des régions étrangères ou à l’initiative propre de nos autorités sont à féliciter. Reste à continuer les travaux de vulgarisation des vrais usages des infrastructures publiques.

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