Après le piètre rang de Madagascar pour le classement Doing Business, la grande île a encore été dégradée par l'AON Risk Solutions entre 2012 et 2013 sur le rang des pays où il faut (ou non) investir
par Tsirisoa Rakotondravoavy
Ce dernier se prend un terme de 15 ans pour ses durées de surveillance et s'est constitué un standard reconnu par les gouvernements et les grands investisseurs. Aon Risk Solutions livre ses rapports à des institutions comme le FMI, la Banque Mondiale, le Forum Economique Mondial (Davos), l'UNESCO, mais aussi à des gouvernements et des entités privées comme des banques et des sociétés d'assurances.
Le monde fait face a des incertitudes politiques et économiques. La crise des "subprimes" est passée par là, les guerres du Golfe, le Printemps Arabe, mais aussi plusieurs changements de gouvernements qui ne sont pas passés par la voie démocratique dans des pays à fort potentiel humain ou économique. Les commandes de rapports d'activité de classements ont explosé depuis que les Etats-Unis et l'Europe ont connu la crise de 2008 et de 2010 et que les pays émergents prennent la main sur certains secteurs comme l'industrie, le commerce, le tourisme et les loisirs.

Font partie des douze pays rétrogradés entre 2012 et 2013 : Algérie, Cameroun, Madagascar, Mali, Namibie, Moldavie, Tchad, Turkmenistan, Ouzbekistan, Panama, Paraguay.
Font partie des pays qui deviennent attirants pour des investissements économiques : Arménie, Azerbaïdjan, Barbades, Biélorussie, Emirats Arabe Unis, Guatemala, Macédoine, Oman, Pakistan, Swaziland, Thaïlande.
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