Discussion au sein de l'ARDA sur l'aquaculture dans l'Océan Indien

L'ARDA et le projet Smartfish de la COI ont réuni Madagascar, le Mozambique, la Réunion et Maurice pour discuter du potentiel d'avenir de la culture du crabe de mangrove.

par Tsirisoa Rakotondravoavy

L'Association Réunionnaise de Développement de l'Aquaculture - ARDA et le projet cofinancé par la Commission de l'Océan Indien - COI et le Fonds Européen pour le Développement - FED ont organisé une rencontre sur un thème potentiellement porteur sur l'aquaculture dans l'Océan Indien qui est la culture du crabe de mangrove.
C'était une occasion pour évoquer le potentiel régional sur la culture de cette espèce appelée aussi scylla serrata, propre à cette zone du globe, et économique très intéressant pour les pays et les sociétés qui les exploitent. Des suivis halieutiques faits par l'ARDA à Mozambique et par le projet Smartfish à Madagascar ont permis de conclure sur l'existence de nouvelles techniques appliquées à l'aquaculture qui feraient moins de "perte post-capture".
Il a été aussi recommandé par cet atelier un suivi halieutique sur des itinéraires techniques aquacoles pilotes dans la zone Océan Indien.

Pierre Bosc, directeur de l'ARDA, évoque la nécessité " d'une approche régionale, à commencer par la standardisation des méthodes d'évaluation des stocks et la réplication des bonnes pratiques au sein des projets de grossissement".
Le crabe de mangrove est l'espèce de crabe la plus demandée sur le marché international, notamment dans l'Asie du Sud-Est, en Thaïlande où on l'achète très cher vivant sur l'étal du commerçant mais aussi en Australie. L'Océan Indien en fournit 7.500 tonnes par an. Ce résultat serait un tiers du vrai potentiel de la zone  mais des problèmes liés  à des surexploitations ponctuelles et à la valorisation de cette culture sont à résoudre. Le crabe de mangrove s'achète au détail sur le marché international à environs 140 euros le kilo.

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