Journal de l'Economie | Wired | Tsirisoa Rakotondravoavy
PARIS, 03/12/15 (journaldeleconomie.com) - Au-delà des objectifs assignés à la conférence de Paris, la COP 21 c'est aussi réunir au même endroit 50.000 participants, chefs d'Etats et d'institutions, scientifiques et journalistes du monde entier. Ces personnes seront là pendant 14 jours et ils n'ont pas oublié que la capitale française a tout simplement été la cible des terroristes deux fois cette années. Ils ne veulent pas être les prochaines victimes.
Ils viennent de très loin et atterrirons presque tous par avions et arpenteront les rues de Paris avec leurs limousines, dont une vingtaine rien que pour Barrack Obama. Ainsi, ils rejetteront 300.000 tonnes de dioxyde de carbone (CO2). La distance moyenne qu’ils parcourront en avion, aller-retour, sera de près de 14.500 km sur les 14 jours de confĂ©rence.
Un Boeing 747 consomme en moyenne un litre de carburant pour parcourir 6,8 kilomètres, ce qui veut dire qu'ils vont consommer 106 millions de litres de carburant en tout. Sachant qu’un litre de carburant produit environ 2,4 kilogrammes de dioxyde de carbone, cela nous ramène Ă une Ă©mission totale de 290.000 tonnes pour la COP 21.
Le monde entier produit 36 quadrillons de CO2 chaque annĂ©e. La totalitĂ© des dĂ©placements pour des participants de la confĂ©rence de Paris produira l’Ă©quivalent de 22 secondes des Ă©missions mondiales de CO2. Mais il faut additionner Ă cela deux semaines d’hĂ´tels, de rencontres off, de sĂ©curitĂ© renforcĂ©e, de taxis, d’expressos, de petits fours et de vins, qui vaudront plus d'une demi-seconde de plus sur cette mĂŞme Ă©chelle.
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