Par Tsirisoa Rakotondravoavy | Journal de l'Economie
TOAMASINA - 14/11/2018 - La société DNI Metals, exploitant du graphite à l'Est de Madagascar, a changé l'équipe de sa direction locale. La maison mère DNI Metals au Canada a également créé deux filiales mauriciennes pour gérer les opérations à Madagascar.
Dan Weir, le CEO de DNI Metals à Toronto, au Canada, a repris directement la direction des opérations de la société, exploitant du graphite à l'Est de Madagascar, à Vohitsara et Marofody. Il a récemment remercié l'ensemble de l'équipe locale lors de son déplacement à Madagascar. Ses opérations avec l'Office National pour l'Environnement (ONE), engagées depuis 2017 en vue de l'obtention du permis environnemental, ont en effet été mal gérées par l'équipe précédente. L'ONE a même évoqué des falsifications de documents et des non-paiements de droits légaux sur le site de Marofody. Pour celui de Vohitsara, la capacité d'exploitation enregistrée (capex) pose également des problèmes car elle est de 15.000 tonnes par an, alors que le site tel qu'il a été exploité jusqu'ici n'obtient que 5.000 à 6.000 tonnes par an.
Ainsi, DNI Metals aborde un virage stratégique à Madagascar, au moment où la demande de graphite sur le marché mondial croît chaque année. DNI Metals Madagascar sera ainsi géré site par site par des sociétés mauriciennes dédiées : DNI Mauritius Vohitsara et DNI Mauritius Marofody.
Dan Weir a confirmé l'intérêt de DNI Metals sur le graphite dans une interview récente : "Nous sommes très optimistes sur le développement de nos sites de graphite à Madagascar. Comme vous le savez, dans chaque voiture de la marque Tesla, la batterie contient 100kg à 200kg de graphite. Prenez maintenant le nombre de voitures électriques qui circulent sur le marché mondial, additionnées aux batteries de smartphones et d'ordinateurs qui ont elles aussi des composants en graphite. La demande mondiale sera énorme".
Il faut savoir que les sites de Vohitsara et de Marofody se trouvent à une cinquantaine de kilomètres du port de Toamasina. Ce qui facilite le transport du graphite qui y est extrait pour l'exportation.
Les analystes voient dans ce changement chez DNI Metals Madagascar une nouvelle étape vers la commercialisation de graphite en masse vers de nouveaux marchés. L'île Maurice, où les deux filiales de la société canadienne ont été créées, bénéficie en effet du traité signé avec Madagascar pour éviter la double taxation à l'exportation. D'autant que l'ile Maurice dispose d'un organe de protection des investissements plus performant par rapport à la Grande Île installé en 2010 (IPPA : Investment Promotion and Protection Agreement).
Dan Weir, le CEO de DNI Metals à Toronto, au Canada, a repris directement la direction des opérations de la société, exploitant du graphite à l'Est de Madagascar, à Vohitsara et Marofody. Il a récemment remercié l'ensemble de l'équipe locale lors de son déplacement à Madagascar. Ses opérations avec l'Office National pour l'Environnement (ONE), engagées depuis 2017 en vue de l'obtention du permis environnemental, ont en effet été mal gérées par l'équipe précédente. L'ONE a même évoqué des falsifications de documents et des non-paiements de droits légaux sur le site de Marofody. Pour celui de Vohitsara, la capacité d'exploitation enregistrée (capex) pose également des problèmes car elle est de 15.000 tonnes par an, alors que le site tel qu'il a été exploité jusqu'ici n'obtient que 5.000 à 6.000 tonnes par an.
Ainsi, DNI Metals aborde un virage stratégique à Madagascar, au moment où la demande de graphite sur le marché mondial croît chaque année. DNI Metals Madagascar sera ainsi géré site par site par des sociétés mauriciennes dédiées : DNI Mauritius Vohitsara et DNI Mauritius Marofody.
Dan Weir a confirmé l'intérêt de DNI Metals sur le graphite dans une interview récente : "Nous sommes très optimistes sur le développement de nos sites de graphite à Madagascar. Comme vous le savez, dans chaque voiture de la marque Tesla, la batterie contient 100kg à 200kg de graphite. Prenez maintenant le nombre de voitures électriques qui circulent sur le marché mondial, additionnées aux batteries de smartphones et d'ordinateurs qui ont elles aussi des composants en graphite. La demande mondiale sera énorme".
Il faut savoir que les sites de Vohitsara et de Marofody se trouvent à une cinquantaine de kilomètres du port de Toamasina. Ce qui facilite le transport du graphite qui y est extrait pour l'exportation.
Les analystes voient dans ce changement chez DNI Metals Madagascar une nouvelle étape vers la commercialisation de graphite en masse vers de nouveaux marchés. L'île Maurice, où les deux filiales de la société canadienne ont été créées, bénéficie en effet du traité signé avec Madagascar pour éviter la double taxation à l'exportation. D'autant que l'ile Maurice dispose d'un organe de protection des investissements plus performant par rapport à la Grande Île installé en 2010 (IPPA : Investment Promotion and Protection Agreement).
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