Florence et Antoine, deux français passionnés de musique, ont quitté Bordeaux en 2017 pour s'installer à la Réunion et démarrer leur projet de fabrication de vinyles, jugé "atypique" par leurs amis dans une époque où les supports musicaux se dématérialisent. En 2019, RunRun Records, installé à Saint-Pierre, a démarré et commence à rencontrer un succès auprès des amateurs de musique de la zone Océan Indien.
RunRun Records est une entreprise qui navigue à contre-courant. A l'époque de la dématérialisation, cette fabrique de vinyles croit à un marché de niche dans la musique. RunRun Records utilise un équipement dénommé NewBilt Machinery qui lui permet de livrer des petites séries de commandes (dubplate) à partir de 100 disques. La fabrication, du mastering à la gravure microsillon, se fait à un minimum de 6 semaines. Présent dans le rock, le punk, la techno, le séga ou la maloya, RunRun Records s'appuie sur les demandes de son réseau de distribution et de disquaires indépendants en dehors de la Réunion.
la seule fabrication de vinyles de l'Océan Indien
Les conseils et l'accompagnement de la Manufacture de Vinyles d'Annecy, en France, ont renforcé le projet de Florence et d'Antoine, et leur permettent de viser actuellement l'île Maurice, Madagascar et l'Afrique du Sud. La dernière presse de vinyles réunionnaise a fermé ses portes en 2010, et celle de Madagascar il y a plus de vingt ans. Ce qui laisse un boulevard pour RunRun Records sur le marché de l'Océan Indien.
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