ENTREPRISE


Hermès réalise une étape de ses carrés à Madagascar



Le groupe français de luxe Hermès est un modèle reconnu de rentabilité. Ce fait est vérifié par l'intrusion de Bernard Arnault, propriétaire de LVMH premier mondial du secteur, en s'arrogeant 20% de la maison Hermès en automne 2010. Du coup, le cours de l'action Hermès a connu sur un an une hausse record de 70%. Les familles Puech, Dumas et Guerrand, les descendants directs de la famille Hermès, essaient d'échafauder tous les remparts possibles pour contenir l'attaque d'Arnault, célèbre pour ces coups à la hussarde.

La rentabilité et la performance boursière d'Hermès se repose sur une machine étroitement contrôlée par les trois familles, dont certains de la descendance occupent des postes dans le management du groupe. Cette machine veut que, pour maintenir une marge élevée, il faut faire fabriquer dans les pays à bas coût de main d'oeuvre. La Chine est le premier pays auquel tout monde pense. Mais depuis une dizaine d'année, Hermès fait discrètement réaliser une étape de finition de ses célèbre carrés à Madagascar. Ces précieux tissus en soie sont "roulottés" dans la grande île par un atelier malgache dont le groupe tient à garder le nom secret. C'est la dernière étape qui touche l'ourlet cousu à la main, visible d'ailleurs à l'oeil nu et qui fait la différence des carrés d'Hermès face à plusieurs copies connues. Pour information, Hermès prévoit un chiffre d'affaires de 2,75 milliards d'euros en 2011.

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