Christine Lagarde peut souffler car la directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI) échappe à la mise en examen. En effet, Christine Lagarde devait s'expliquer sur des détails de l'affaire Tapie : "Mon statut de témoin assisté n'est pas une surprise pour moi car j'ai toujours agi dans l'intérêt de l'Etat et conformément à la loi."
par Tsirisoa RakotondravoavyAprès deux jours d'audition par la Cour de Justice de la République, Christine Lagarde peut souffler car la directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI) échappe à la mise en examen. En effet, Christine Lagarde devait s'expliquer sur des détails de l'affaire Tapie : "Mon statut de témoin assisté n'est pas une surprise pour moi car j'ai toujours agi dans l'intérêt de l'Etat et conformément à la loi. Mes explications ont permis d'apporter des éléments de réponse aux doutes qui avaient été soulevés concernant les décisions que j'avais prises à l'époque."
Au moment de l'affaire, Christine Lagarde, ministre de l'Economie sous le gouvernement Fillon à l'époque, a décidé de confier à un tribunal arbitral l'affaire. Ce dernier a octroyé la somme avec intérêt de 403 millions d'euros à Bernard Tapie au mois de juillet 2008. L'enquête se poursuit et le numéro un du FMI reste à la disposition de la justice malgré les éclaircissements qu'elle a apportés durant son audition.
Après la fin de mandat de Jean-Claude Trichet à la Banque Centrale Européenne, de Jean-Claude Junck à l'Eurogroup, de Pascal Lamy à l'organisation Mondiale du Commerce, et bien sûr l'affaire DSK qui a valu la démission Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI à l'époque, Christine Lagarde est la dernière à représenter la France dans les grandes institutions mondiales. La France voit son horizon s'assombrir sur son rayonnement dans la géopolitique internationale et sur le plan diplomatique.
Le conseil d'administration du FMI n'a pas encore exiger la démission de Lagarde et attend la suite de l'enquête.
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