Après des années de marasmes, la Secren prévoit un résultat positif en 2014

La Secren possède un carnet de commande de 37 bateaux en réparation pour l'année 2013 contre 28 en 2012. La réparation constitue 60% de son chiffre d’affaires. Elle prévoit un résultat positif en 2014.

par Hery Andriamiandra


Le conseil d'administration de la Société d’études, de construction et de réparation navale, (Secren) réuni le mercredi 15 mai dernier a présenté un résultat toujours négatif pour 2013, bien que le déficit ait diminué par rapport à 2012. En effet, la Secren possède un carnet de commande de 37 bateaux en réparation pour l'année 2013 contre 28 en 2012. La réparation constitue 60% du chiffre d’affaires de la Secren selon son site internet.
La situation va en s’améliorant, bien que  cette firme étatique  fût dans un triste état entre 2003 et 2009. Comme d'autres firmes où l’Etat malgache possède une part majoritaire, la situation de la Secrenétait déjà mauvaise durant l'ancien régime, une situation aggravée par la crise politique 2009. 
Freddie Mahazoasy, PCA de la Secren (au premier plan)
Selon Freddie Mahazoasy, président du conseil d’administration de la Secrendepuis septembre 2009, « la  restructuration de cette société étatique spécialisée dans la construction et réparation navale fut inéluctable, d’autant plus qu’en 2011, la firme fut en voie de liquidation ». La crise politique qui perdure jusqu’à aujourd’hui complique la situation.
Grâce à une recapitalisation et une restructuration où le nombre d’employés passe de 900 à 800 personnes, la perte est limitée. Selon les prévisions, 2014 sera l'année du redressement puisque la Secren devrait retrouver un résultat positif.
La Secren est confrontée en outre à des problèmes avec son fournisseur, la société Colas, qui a obtenu le marché de réhabilitation du bassin de radoub en décembre 2012, et qui attend  une confirmation de l’Etat pour pouvoir démarrer ses travaux d’amélioration du site qui mesure 400.000m² avec 11 ateliers.
Un autre problème de taille est la concurrence vive du Chantier Navale de l'Océan Indien basé à l'ile Maurice, allié à la société française Perroux. Le tandem capte la majorité du marché des navires des armateurs français vers le Chantier Navale de l'Océan Indien.

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