Présidence de la BAD : bataille d'influences entre les pays africains

Journal de l'Economie / Insight Desk
La Banque Africaine de Développement (BAD) connaîtra son président le 28 mai prochain. Entre temps, de nombreuses spéculations tournent autour de cette élection importante pour les pays partenaires de cette banque sur le continent. La BAD, active dans la lutte contre la pauvreté, l'investissement sur les infrastructures et l'appui sur la croissance économique, est dirigé par le rwandais Donald Kaberuka, président sortant au mois de mai. Plusieurs prétendants sortent du lot, dont les plus cités sont le malien Birama Sidibé et le nigérian Akinwumi Adesina.


Il faut savoir que chaque pays d'Afrique possède une proportion précise dans le droit de vote. Sauf que cette proportion est inégale entre chaque pays et chaque zone du continent. Le Maghreb domine avec 18,98% de droit de vote attribués au Maroc, l'Algérie, l'Egypte, la Lybie et la Tunisie. L'Egypte compte pour 5,39% de droit. 
Une autre zone qui est l'Océan Indien se retrouve avec très peu d'influence dans ce vote avec 1,33% de droit de vote pour Madagascar et les îles voisines.
La zone CEDEAO s'arroge quant à elle 20% de droit de vote avec 9,3% rien que pour le Nigéria, premier actionnaire de la BAD après les Etats-Unis.
Il faut noter que l'Europe pèse lourd aussi dans cette balance avec 21,4%. Ces rapports rendent complexe la lecture sur les forces en présence pour l'élection du nouveau président. Il faut savoir que l'influence de l'Occident est omniprésente dans cette banque.

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