Journal de l'Economie | Tsirisoa Rakotondravoavy | Les Echos
PARIS - 05/01/2017 - Depuis l'annonce du plan France Très Haut Débit doté de 20 milliards d'euros, les entreprises opérant dans les infrastructures de réseaux télécoms ont toutes triplé de taille, et leur nombre est passé de 70 à 10 en dix ans. Circet, un spécialiste français de ce secteur, n'a pas dérogé à la règle. Non content de posséder dans son escarcelle la filiale France de Camusat, de la société STA et Comexpress, Circet a fait récemment l'acquisition d'autres acteurs majeurs d'infrastructures télécoms, lui permettant d'être actif en Île-de-France, dans le Centre Est, le Grande Ouest, mais également sur l'île de La Réunion et à Mayotte.
Circet a en effet clôturé l'année 2016 avec l'acquisition de Capcom, un autre spécialiste du secteur, présent dans le Centre Est et l'Océan Indien. Capcom a signé dans son dernier exercice un chiffre d'affaires de 120 millions d'euros et s'appuie sur un puissant réseau commercial de "200 vendeurs en porte à porte", selon Philippe Lamazou, Pdg de Circet. Cette acquisition a été précédée de celle de l'entreprise Sister présente quant à elle dans le Grand Ouest de la France. Sister a apporté dans la corbeille un contrat stratégique, celui qu'elle a signé avec Orange pour le déploiement de son réseau, et dont le contrat se chiffre à 50 millions d'euros sur cinq ans.
Une dernière acquisition opérée par Circet est attendue au mois de mars, celle du groupement Capecom, constitué par les société Perino et Rohr Cablor, présentes dans le Grand Est, et Antennes Leclerc, un spécialiste dans la conception et l'installation de pylônes.
Circet intègre ainsi la gestion des réseaux d'Orange, parallèlement à ceux de SFR également sur cinq ans avec 30 millions d'euros pour 25.000 relais gérés. Le chiffre d'affaires de Circet atteindra 600 millions d'euros après cette série d'acquisitions, avec un croissance de 50%, et le nombre de ses collaborateurs 2.700 dans toutes ses opérations. Circet dépassera également les 10% de part de marché des infrastructures télécoms à partir de 2017, selon Les Echos.
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