Le français Bureau Vallée s'offre l'Afrique et Madagascar

En plus des 7 magasins sur l'Océan Indien et un au Cameroun, Bureau Vallée va ouvrir entre 2017 et 2018 d'autres franchises en Tunisie et à Madagascar. photo : Bruno Peyroles, patron de Bureau Vallée.



Journal de l'Economie | Tsirisoa Rakotondravoavy | Les Echos


PARIS- 08/06/2017 - Le réseau de Bureau Vallée va encore s'agrandir. Cette entreprise française de taille intermédiaire (ETI) dirigée Bruno Peyroles compte 280 magasins et franchises dans le monde. Elle est implantée dans plusieurs régions de France, en Espagne, sur l'île de Malte, en Nouvelle-Calédonie, en Martinique, en Guadeloupe, en Guyane, à Mayotte et à la Réunion. Bureau Vallée enclenche son implantation en Italie, en Afrique et à Madagascar pour 2017 et 2018. Elle vient d'ouvrir sa première filiale africaine à Douala, capitale économique du Cameroun.


L'entreprise Bureau Vallée commercialise des produits de marques connues dans la fourniture de bureau, la fourniture scolaire et informatique. Sa stratégie repose sur la vente à prix réduit de produits connus comme Bic, Maped, Canson, Canon, Esselte, Pentel ou encore Pilot. Bureau Vallée s'engage sur tout son réseau à rembourser le double de la différence trouvé chez le concurrent, signe de l'agressivité de l'entreprise sur le marché. L'entreprise emploie 2.000 collaborateurs et affiche un chiffre d'affaires de 300 millions d'euros.

Bureau Vallée cible pour les deux ans à venir des zones d'implantation dans 54 pays africains, dont les priorités sont la Tunisie et Madagascar. Elle s'adressera à des connaisseurs franchisés, professionnels et particuliers, pour dupliquer son modèle économique. Bruno Peyroles, patron de Bureau Vallée, propose un partenariat sur le long terme pour chaque filiale : "Le plus souvent, nous nous appuyons sur un partenaire local. Dans le cas du magasin de Douala, c'est un entrepreneur camerounais et son épouse qui, après avoir vécu longtemps en France, ont souhaité développer une activité dans leur pays".

L'ouverture de magasins hors des frontières françaises se finance sur trois points : l'apport du créateur d'entreprise, les fonds propres de Bureau Vallée et le recours au financement bancaire, bien que l'on sait que le Cameroun et Madagascar présentent un taux d'intérêt élevé, respectivement à 13% et 17%.

Bruno Peyroles propose sur ce point une autre alternative de financement : "De par notre activité dans le secteur des fournitures scolaires, nous allons nous impliquer sur le champ de l'éducation, en proposant une réelle alternative aux produits bas de gamme qui peuvent entraver la réussite des écoliers. Nous envisageons également de favoriser le recours au microcrédit".

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