Par Tsirisoa Rakotondravoavy | Journal de l'Economie
PARIS - 18/05/2018 - Une société de cryptomonnaie destinée aux pays francophones est en pleine croissance. Lancée en janvier 2018, Paypite a ouvert une représentation à Madagascar. D'autres pays africains suivront. Leur cible : la diaspora en quête de solution pour le transfert d'argent.
Vincent Jacques, le jeune fondateur de Paypite, est passé sur le plateau de Leader's Talk, chez Forbes France. Il y a apporté ses explications sur la cryptomonnaie, le bitcoin, avec sa folle croissance en 2017, ses avantages et ses risques. Selon lui, Paypite est une activité jeune qui se positionne comme une alternative aux solutions de transfert d'argent pour la diaspora francophone en France. 96% des français connaissent le bitcoin et 64% des jeunes s'y intéressent comme moyen d'investissement ou comme solution monétaire, notamment dans l'e-commerce et le transfert d'argent.
Rapidement, Paypite a ainsi créé en trois mois d'existence son premier bureau hors de France à Madagascar. Un agent localisé à Antananarivo opère pour la société et affiche un frais de transfert défiant toute concurrence : 2% de la somme à transférer. La cryptomonnaie Paypite s'échange ainsi en ariary à Antananarivo et permettra aux familles malgaches éparpillées en France d'effectuer leur transfert en toute sécurité.
Vincent Jacques invite le public à s'intéresser aux jeunes bitcoins, plutôt que de s'engouffrer sur le marché des 2.000 bitcoins existants dans le monde, aussi rentables soient-ils. En effet, sur toute l'année 2017, certaines cryptomonnaies sont passées de 1.000 euros à 11.000 euros l'unité.
Au seul mois de mai, les souscripteurs de Paypite sont passés de 3.500 à 4.000 membres. La société a effectué des prospections en Côte d'Ivoire et au Sénégal et prévoient d'y ouvrir des agences, L'Israël est également dans la visée de Paypite.
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