La Fédération Internationale de Football Amateur tient actuellement son congrès à Paris. Des décisions ont été prises depuis hier : réélection de l'italien Gianni Infantino à la tête de la FIFA, finale de la Ligue des Champions en Afrique à refaire. En marge de ces événements, une interpellation du président de la Confédération Africaine du Football (CAF), Ahmad, vient de survenir à Paris tôt ce matin. Il a été relâché le soir même sans aucune charge retenue contre lui.
Le Football africain semble aller très mal. Le congrès de la Fifa, qui se tient actuellement à Paris, a réélu Gianni Infantino à sa tête. Ce congrès a également tenu une réunion qui a débouché sur la décision de rejouer la finale de la Ligue des Champions en Afrique. Ce match a en effet été la scène d'un litige qui a précédé une polémique, entre les équipes protagonistes et les organisateurs. La séquence d'assistance vidéo a été en cause, et le match a été interrompu. La FIFA a décidé de faire rejouer le match entre le WAC de Casablanca (Maroc) et l'Espérance Sportive de Tunis (Tunisie), équipe gagnante lors de ce match très controversé.
Mais le monde du foot a appris également à Paris qu'Ahmad, président de la Confédération Africaine de Football (CAF), vient d'être interpellé par une autorité de lutte contre la corruption. Une enquête a déjà été diligentée contre Ahmad, ce dernier ayant réfuté tous motifs de son accusation. Une affaire de surfacturation auprès d'un grand groupe français de vêtements de sports aurait été soulevée par cette autorité, l'un des patrons de ce groupe et Ahmad auraient joué leur influence et leur amitié sur cette affaire.
Ahmad a risqué une garde à vue, car des chiffres commencent à sortir dans les médias sur une différence "trop perçue" sur un contrat signé entre une société intermédiaire et la CAF, contrat rompu par ailleurs par cette dernière. Il a été relâché le soir sans aucune charge retenue contre lui.
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