Les Comores veulent lever 4,2 milliards d'euros pour sortir de la pauvreté. Le pays prévoit d'utiliser ce volume d'investissement pour se renforce dans le tourisme, les projets agricoles, les transports et l'énergie. Le président des Comores, Azali Assoumani, a fait cette déclaration à Paris cette semaine, tout en cherchant à consolider la stabilité politique et à améliorer l'économie avant les élections de 2021.
Cet archipel de l'Océan Indien est l'un des pays les plus pauvres du monde, avec une population de seulement 800.000 personnes qui dépendent de l'exportation d'ylang-ylang, de vanille et de clous de girofle. Pourtant, ce sont d'anciens produits de rente qui souffrent actuellement de la fluctuation des prix sur le marché international.
"Les Comores ont traversé des moments difficiles, mais nous avons décidé de tourner la page", a déclaré Azali Assoumani. Le président comorien s'est exprimé avant une conférence internationale organisée par la Banque mondiale et le gouvernement français à Paris cette semaine décrivant un plan économique à l'horizon 2030. La priorité de ce plan sera d'attirer les investissements dans le tourisme ainsi que dans les projets agricoles, les transports et l'énergie. "Nous visons 4,2 milliards d'euros d'investissement. Le pays doit aller de l'avant", a déclaré Assoumani.
Il a déclaré que des opportunités pétrolières et gazières potentiellement lucratives seraient également ouvertes dans une étape ultérieure. Après avoir rompu les liens avec l'Iran en 2016, les Comores ont vu leurs relations avec l'Arabie Saoudite s'améliorer, ce dernier ayant commencer à débloquer 22 millions de dollars pour aider à financer les travaux d'infrastructures d'eau et routières dans le pays. Assoumani a déclaré qu'il a prévu que les pays du Golfe intensifieraient leur soutien aux Comores lors de cette conférence avec la Banque Mondiale à Paris.
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