L'AFD appuie 12 villes de l'African Smart Towns Network


Lancé par l'Agence française de développement (AFD), l'African Smart Towns Network (ASToN) est une initiative qui réunit 12 villes africaines sélectionnées pour créer des smart cities et pour y promouvoir l'usage des nouvelles technologies afin d'adapter les outils et les services offerts par les municipalités aux habitants. Il s'agit de : Alger (Algérie), Bamako (Mali), Benguérir (Maroc), Bizerte (Tunisie), Kampala (Ouganda), Kigali (Rwanda), Kumasi (Ghana), Lagos (Nigéria), Maputo-Matola (Mozambique), Niamey (Niger), Nouakchott (Mauritanie) et Sèmè-Kpodji (Bénin), qui ont été sélectionnées après un appel à manifestation d'intérêts international.





Conçu pour être au service du développement durable des villes, le réseau ASToN a été créé par l'AFD après un accord avec le programme européen Urbact qui utilise cette même méthode d'appui au développement dans plus de 1.000 villes à travers le monde, grâce à l'Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU) en France.









ASToN est financé à 100% par l'AFD et le programme pour les 12 villes bénéficiera d'accompagnement par phase pour leurs projets : diagnostic de maturité numérique, organisation de groupes locaux réunissant les parties prenantes du territoire (entreprises, associations, ...), élaboration d'un plan d’action de transition numérique, puis expérimentation d’un prototype. A chaque ville sera assigné un thème à développer.





Un deuxième phase consiste à organiser des ateliers d'échanges, des universités d'été, et des rencontres avec des experts sur les projets déjà développés. L'AFD a alloué 2,99 millions d'euros pour cette phase sur 36 mois. Les objectifs assignés dans chaque projet sont clairs et paramétrables : amélioration de la performance des services municipaux, maîtrise des finances publiques, atteinte des objectifs environnementaux et climatiques, création d’opportunités d’affaires pour les entreprises et d’emplois pour les habitants, prévention des risques contre la cybercriminalité, mesure du creusement des inégalités d’accès au numérique.





"L’objectif est que les villes apprennent les unes des autres, qu’elles acquièrent ou consolident collectivement leurs compétences numériques et s’approprient ou approfondissent la démarche de transition. En diagnostiquant elles-mêmes, et avec les acteurs de leur écosystème, les besoins de leurs territoires, puis en définissant une stratégie numérique, ces villes sauront mieux exprimer leurs priorités et solliciter les bons acteurs pour y répondre", ont expliqué Pierre-Arnaud Barthel et Fabien Gicguelay, chefs de projet à l’AFD notamment impliqués dans les enjeux du numérique pour les villes en développement.


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