La compagnie française Corsair a annoncé son retour à la Réunion et à Mayotte. Cette compagnie, en difficulté depuis la crise du Covid-19, prévoit des offres agressive pour les liaisons Réunion et Mayotte vers Paris. Mais son actionnaire, Intro Aviation, veut la lâcher à travers un plan de cession citant des entrepreneurs des Antilles, la Guadeloupe et l'Etat français.
Corsair veut ainsi revenir dans le jeu de la concurrence sur l'Océan Indien, à travers ses vols vers Paris, en partant de la Réunion et de Mayotte. Une offre agressive d'un billet Mayotte-Paris aller-retour à 500 euros à partir de décembre 2020 est même avancée par les observateurs du secteur.
Mais Corsair ne se porte pas bien, financièrement. Contrairement à Air France, Corsair n'a pas obtenu un plan de garanti pour amortir le choc de la crise sanitaire. Son principal actionnaire, l'allemand Intro Aviation, est lui aussi en difficulté et cherche à se délester de la compagnie, après l'avoir achetée au groupe TUI il y a 18 mois. Intro Aviation a chargé Hélène Bourbouloux comme administrateur judiciaire, appuyée par Lazard, pour établir un plan de cession.
Selon le magazine Challenges, "L'administrateur judiciaire Hélène Bourbouloux et Lazard qui travaillent sur l'opération avec les équipes du Comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri) sont sur le point de trouver un repreneur. Un attelage original qui comprend le département de Guadeloupe et un consortium d'hommes d'affaires antillais".
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