Elections consulaires : l’ASFE fait face aux attentes des français à Madagascar


Les conseillers des français à l’étranger sont élus pour un mandat de 6 ans, et ce à travers le monde où des français sont présents. Le mandat des précédents conseillers ayant été prolongé d’un an à cause de la crise sanitaire mondiale, la prochaine élection du 30 mai 2021 verra ainsi des nouveaux conseillers qui seront actifs pour 5 ans. Madagascar a été relativement épargné l’année dernière par la Covid-19, mais l’année 2021 a malheureusement connu une explosion du nombre de cas positifs et surtout de décès.

Les futurs conseillers élus auront ainsi à renforcer leur rôle sur le plan sanitaire et social afin d’assister et de protéger les français vivant sur la Grande Île. Ils sont plus de 17.600 français inscrits au registre consulaire à Madagascar, mais on estime que plus de 25.000 y vivent plus ou moins régulièrement, dont une majorité de binationaux.

Ceci témoigne du lien historique entre la France et Madagascar, illustré par un volume d’investissement français de 252 millions de dollars en 2020, un chiffre en baisse de 15% par rapport aux prévisions du Fonds Monétaire International (FMI) avant la pandémie de Covid-19.

Ainsi, le ton est donné pour ces élections consulaires afin d’accompagner les français durant cette crise sanitaire, mettant plus particulièrement l’accent sur le rôle de proximité des conseillers consulaires. C’est dans cette optique que la liste de candidats de l’Alliance Solidaire des Français de l’Etranger (ASFE) à Madagascar, conduite par Michel Gontard (photo à la Une), entrepreneur dans la restauration et dans le secteur IT/Télécommunication, s’est constituée en proposant des profils diversifiés et ancrés profondément dans le tissu social où évoluent les français de Madagascar. Les candidats de l’ASFE sur la Grande Île sont en effet constitués de profils engagés, solidaires, nourris d’une ambition de porter la parole de tous les français de Madagascar, qu’ils soient en expatriation ou non, dans de grands groupes et sociétés françaises, dirigeants ou cadres de PME-PMI, auto-entrepreneurs en professions libérales, mères au foyer, retraités, artistes, humanitaires …

Santé, emploi, sécurité, retraite, fiscalité, mais également éducation et apprentissage sont les domaines sur lesquels ils devront prioritairement s’atteler afin de remonter les informations et d’aider ces personnes, notamment ceux qui se trouvent dans une situation de vulnérabilité : chômage, isolement social, précarité économique, …

L’ASFE à Madagascar a choisi pour maîtres-mots l’écoute, l’échange et l’entraide afin de créer des passerelles d’informations durables se basant sur son expérience et son ambition de devenir une plateforme dédiée aux français à l’étranger. L’intention de l’ASFE est claire devant les réalités sanitaires et économiques depuis 2020 : “La pandémie actuelle, malheureusement mondiale nous a rappelé une chose, c’est bien la réalité des frontières et le “chacun pour soi”. Renforcer les liens entre l’être humain semble plus que jamais nécessaire”.


L’ASFE appuiera également l’accès aux informations et la synergie économique afin de remonter des retours d’expériences positifs auprès des dizaines de milliers de français actifs à Madagascar. Plusieurs grands groupes actifs dans diverses activités économiques ont investi à Madagascar depuis des décennies dans les industries (BTP, transports, télécoms, tourisme, médias, numérique, …). Ils sont environ 750 et ont fait de la Grande Île un levier économique pour les français et les malgaches qui travaillent dans ces secteurs. Mais l’on constate également des centaines de PME de droit malgache où des français sont associés, à plus de 400 selon la Chambre d’Industrie et de Commerce franco-malgache (CCIFM).

L’ASFE à Madagascar entend ainsi devenir un relai privilégié des intérêts des français qui y vivent dans l’instance de décisions locales et nationales.


La Sénatrice Evelyne Renaud-Garabedian (photo ci-dessus), présidente de l’ASFE, a précisé ses ambitions pour les élections consulaires : « Aujourd’hui, l’objectif de l’ASFE est d’être un mouvement destiné aux Français de l’étranger. On ne parle pas de politique, on ne veut pas faire de politique. Je suis convaincue à titre personnel que mêler la politique partisane avec les problèmes des français de l’étranger est la raison pour laquelle on n’arrive pas à les régler. La situation des partis fait que les Français de l’étranger ne trouvent pas une véritable écoute. Nous voudrions que les conseillers consulaires représentent le profil actuel des Français de l’étranger, ce qui n’est pas forcément le cas actuellement. Beaucoup de jeunes partent à l’étranger et ils souhaitent être représentés. Dans certains pays où il y a des personnes de qualité qui nous sollicitent et qui nous demandent de les aider dans le cadre des élections consulaires, nous leur apportons. À partir du moment où ce n’est pas une liste qui est seulement créée pour remplir des noms sur une liste. Nous sommes totalement hostiles à ça. Si nous présentons des listes, c’est parce que les personnes font un vrai travail et ressentent le besoin d’aider les français de l’étranger ».

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