Suite au Sommet de Paris pour le financement des économies africaines, les pays participants, listés ici bas, ont fait une déclaration commune.
Afrique du sud, Algérie, Allemagne, Angola, Arabie saoudite, Belgique, Benin, Burkina Faso, Cameroun, Canada, Chine, Comores, Congo, RD Congo, Côte d’Ivoire, Egypte, Emirats arabes unis, Espagne, Etats-Unis, Ethiopie, France, Ghana, Italie, Japon, Kenya, Mali, Maroc, Maurice, Mauritanie, Mozambique, Niger, Nigeria, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Rwanda, Sénégal, Soudan, Tanzanie, Tchad, Togo, Tunisie, Zambie.
La déclaration a également été consignée par le Président en exercice de l’Union africaine, le Président de la Commission de l’Union africaine, le Président du Conseil européen et la Présidente de la Commission européenne.
L'Afrique, comme d'autres continents, a en effet subi les conséquences dévastatrices de la pandémie de Covid-19, notamment sur le plan économique, sanitaire et social. "Après 25 ans de croissance continue, l’Afrique est gravement touchée et a connu une récession en 2020. Le Fonds monétaire international (FMI) estime que jusqu’à 285 milliards de dollars de financements supplémentaires sur la période 2021-2025 seraient nécessaires aux pays africains, dont près de la moitié aux pays africains à faible revenu, pour renforcer la réponse apportée à la pandémie. Sans action collective, le financement et les objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine seront compromis", a précisé la déclaration.
"Nous nous appuierons sur le système financier international pour créer l’espace budgétaire nécessaire aux économies africaines. Nous appelons à rapidement décider d’une allocation générale de droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI d’un montant sans précédent, qui devrait atteindre 650 milliards de dollars, dont près de 33 milliards destinés à augmenter les avoirs de réserve des pays africains, et à la mettre en œuvre dans les meilleurs délais, et nous demandons aux pays d’utiliser ces nouvelles ressources d’une manière transparente et efficace", se sont ainsi engagés les pays signataires.
Les actions communes optées par la déclaration se basent sur deux piliers :
- Répondre aux besoins de financement pour promouvoir une relance rapide, verte, durable et inclusive;
- Soutenir une croissance de long terme stimulée par un secteur privé et un entrepreneuriat dynamiques et par le développement et le financement de projets d’infrastructures de qualité.
Ces actions seront mises en œuvre avec la contribution des bailleurs de fonds : Fonds monétaire international, Banque mondiale, Banque Africaine de Développement, Agence française de développement, ainsi que les bailleurs de fonds des pays membres du G20.
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