Devenu un acteur important des vidéos courtes sur les réseaux sociaux, Brut veut monétiser son contenu à travers un nouveau service par abonnement appelé BrutX. Objectif : taquiner les géants comme Netflix et Disney sur les réseaux sociaux et vise le marché très dynamique de l'Afrique, notamment avec son contenu engagé vers l'écologie, les minorités et le journalisme de solutions.
Guillaume Lacroix, Pdg de Brut, a expliqué sa stratégie : "Notre pari repose sur deux piliers, celui de détenir les droits exclusifs de nos programmes et de miser directement sur l’étranger avec une expansion européenne d’ici à deux ans. Nous cherchons à créer un écosystème complet pour couvrir l’ensemble des besoins médias de la nouvelle génération". Brut a en effet conquis un marché auprès des générations de moins de 35 ans en France, et commence à percer sur l'international. La plateforme a enregistré 20 milliards de vues dans le monde en 2020 et en vise au moins 2 milliards en Afrique.
Dans cet élan amorcé depuis la création de BrutX en partenariat avec Free le 7 avril 2021, Brut a annoncé son projet pour l'Afrique, en premier lieu pour le Sénégal, le Maroc, la Côte d'Ivoire et la Tunisie. La plateforme Brut Afrique aura comme rédacteur en chef Haby Niakaté, une journaliste venue de Canal+. La stratégie de Brut mise sur la combinaison d'abonnement à bas prix, à 4,99 euros par mois, contre 15 euros en moyenne pour les concurrents en Europe, et le marché très jeune des lecteurs de vidéos en streaming en Afrique et en Europe.
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