Renault – Nissan : Une nouvelle alliance qui tarde à naitre



Renault et Nissan n’ont pas annoncé la nouvelle configuration de leur alliance le 7 décembre dernier, comme il a été prévu il y a quelques semaines. Les deux constructeurs automobiles sont toujours en discussions concernant la révision de leur partenariat mis en orbite il y a plus de 20 ans.

La participation de Nissan dans la future entité électrique de Renault, dénommée « Ampère » serait l’un des principaux points encore en cours de négociation si l’on se réfère aux informations fournies par la chaîne de télévision japonaise « JNN ». La marque nippone aimerait aussi un accord plus « équilibré » car, initialement, l’alliance accordait la priorité au redressement du groupe japonais. Ce qui devrait se traduire par la cession par Renault d’une partie des 43% qu’il possède dans Nissan. Objectif : se rapprocher du niveau des parts que Nissan détient dans le groupe hexagonal, c’est-à-dire 15%.

Fondée en 1999, l'alliance est le premier partenariat automobile mondial créé pour soutenir la compétitivité et la rentabilité des entreprises membres. Ce modèle unique tire parti des forces de leadership de chaque entreprise membre, unissant leurs compétences, leurs savoir-faire et leurs technologies pour accélérer l'innovation, améliorer la rentabilité et ajouter de la valeur. En octobre dernier, les constructeurs automobiles ont publié un communiqué selon lequel un accord devrait aboutir sur un ensemble d'initiatives stratégiques communes sur les marchés, les produits et les technologies.

« Nissan envisage d'investir dans la nouvelle entité Renault EV qui soutiendra la stratégie Renaulution de Renault et sera l'une des étapes stratégiques vers Nissan Ambition 2030. Les entreprises continuent de conduire des améliorations structurelles pour assurer la pérennité des opérations et de la gouvernance de l'Alliance », a-t-on aussi indiqué. On sait en outre que Nissan a légèrement relevé ses prévisions de résultats annuels pour son exercice 2022-2023. Et selon la chaine japonaise « JNN », l’alliance n’est pas remise en cause, mais les partenaires doivent trouver « la bonne formule avec la réorganisation annoncée du français ».

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