La dernière campagne publicitaire du célèbre constructeur britannique Jaguar, tout juste centenaire, n’est pas passée inaperçue.
Certains spécialistes du marketing ont même affirmé que l’opération était « particulièrement risquée », si d’autres estiment qu’elle reflète bien la volonté de Rawdon Glover, le patron de Jaguar, et de ses marketeurs s’arrimer résolument aux attentes des nouvelles générations urbaines et aisées.
Pour rappel, la dernière vidéo publicitaire de Jaguar met en scène huit personnes de toutes origines, plutôt jeunes, androgynes, vêtues de jaune, de rouge, d'orange et de rose, l'air sérieux et décidé, le regard fixe, et qui finissent par tourner la tête à gauche. "Intrépide, exubérant, captivant. C'est Jaguar, réimaginé".
Pour un bon connaisseur du secteur, le choix est audacieux car pourrait nourrir pendant un certain temps les « commentateurs conservateurs ». Partout dans le monde, la vidéo a déjà été vue par plusieurs centaines de millions de personnes.
« L'arme fatale – le terme "woke", dont plus personne ne sait vraiment ce qu'il recouvre – a de nouveau été brandie à l'envi », a rapporté pour sa part un média basé à Bruxelles qui suit de près cette actualité.
Rawdon Glover, pour sa part, est monté au créneau pour contester l'accusation d'arrières pensées idéologiques.
Même si la publicité ne montre pas une seule voiture, l’actuel numéro un de Jaguar assure dans le Financial Times que cette campagne a été conçue de la façon la plus rationnelle :
« Si nous faisons comme les autres, nous serons noyés dans la masse. Nous ne devons donc pas nous présenter comme une marque automobile ».
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