La réunion des ministres des Affaires étrangères des BRICS s’est déroulée à Rio de Janeiro, au Brésil, les 28 et 29 avril. La réunion a porté sur diverses questions mondiales et régionales, notamment la politique et la sécurité, la réforme de la gouvernance mondiale et le rôle des pays en développement (du Sud) dans la promotion du multilatéralisme. Mais aussi et surtout la guerre commerciale qui secoue le monde.
Selon les explications fournies par le pays organisateur, la rencontre a débuté par les discussions sur les préparatifs du prochain sommet des BRICS, prévu les 6 et 7 juillet à Rio de Janeiro, avec un accent particulier sur l'élaboration de documents clés.
“La réunion des ministres des Affaires étrangères des BRICS a permis d'aboutir à une déclaration commune réaffirmant les engagements communs des pays membres en matière de politique, de sécurité, d'économie, de développement, de réforme de la gouvernance mondiale et d'autres questions cruciales”,
a-t-on aussi fait savoir.
Lors des échanges, les participants ont discuté notamment des moyens permettant aux BRICS de jouer un rôle plus constructif dans le maintien de la paix et le respect des normes universelles. Il s’agissait aussi de souligner l'urgence de réformer diverses institutions multilatérales, appelant à des cadres plus inclusifs, transparents et réactifs pour relever les défis mondiaux contemporains. En marge de la réunion, plusieurs entretiens bilatéraux étaient aussi au rendez-vous.
A noter que le Brésil exerce cette année la présidence tournante du bloc qui réunit, en plus de la Chine, la Russie, l’Inde, l’Afrique du Sud, l’Arabie Saoudite, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie, l’Indonésie et l’Iran. Mais la réunion de Rio de Janeiro a été également pour les membres une tribune de choix pour réaffirmer “la centralité et l'importance du système commercial multilatéral" dans un contexte de guerre commerciale inédite déclenchée par le président américain Donald Trump. Le bloc, qui représente près de la moitié de la population mondiale et près de 40% du PIB mondial, veut se poser en défenseur d'un commerce basé sur des règles face “aux mesures unilatérales d'où qu'elles viennent".
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