Le Water Scraper, la solution ultime
Depuis l’annonce du problème du réchauffement climatique, les avis sont partagés sur la véracité du phénomène mais aussi sur les dispositions à prendre pour que l’espèce humaine puisse s’y adapter. Des solutions sont proposées par des chercheurs du monde entier. Beaucoup sont très réalistes dans leurs propositions et leurs projets. D’autres sont plus radicaux dans les mesures à prendre et sont mêmes considérés comme loufoques de par leurs solutions qui engagent toute une culture enraciné depuis des millénaires dans la vie de l’espèce humaine : celle de l’habitation selon laquelle, c’est une solution trouvée par l’homme pour se mettre à l’abri des prédateurs, du climat et de ses congénères. Cette habitation était habituellement ancrée dans la terre, elle a une fondation et érigée selon les besoins à une hauteur donnée pour répondre à une évolution culturelle, technologique, et sociale.
Le projet du Water Scraper, ou pour une traduction plus libre le « Gratte-mer », de l’architecte malaysien Sarly Adre Bin Sarkum est une solution dite « finale » ou « ultime » face à tous risques de déstabilisation et tout dérèglement de toutes formes : climatique, géographique, océanographique, et même tectonique. Ce projet est issu d’un concours lancé par le groupe d’architectes de New York eVolo sur les gratte-ciel futuristes. Les thèmes qui y étaient souvent traités étaient axés principalement sur deux sujets inhérents aux habitats contemporains : les dérèglements climatiques et l’épuisement des sources d’énergie fossile. Tous les concurrents qui ont participé au concours ont rendu des projets dits « classiques », c’est-à-dire des projets montrant des gratte-ciel dont l’architecture était très recherchée, les hauteurs dépassent l’entendement jusqu’à 3km, et dont la contenance surpasse celle des « petites » agglomérations de l’occident : 2 millions d’habitant. Comment peut-on faire vivre 2 millions de personnes avec tout ce que cela suppose comme besoins principaux comme l’énergie, l’alimentation, l’air pur, la lumière, mais aussi les rejets de déchets organiques et chimiques, professionnels et domestiques.
Le Water Scraper de Sarly Adre Bin Sarkum est peut-être le début d’une réponse à toutes ces questions. Il a prévu beaucoup d’installations qui sont sujets à des expérimentations mais aussi réalisables que les projets que nous connaissons actuellement : les capteurs solaires et les capteurs de lumière, les capteurs de mouvements, les gouvernails guidés par l’électronique…
L’ensemble tient et ne dérive jamais grâce à des centaines de tentacules et des lests qui maintiennent le Water Scraper en équilibre. Ces tentacules captent l’énergie cinétique de la mer et la transmet à l’ensemble pour que celui-ci se tienne à l’équilibre vertical permanent.
Ainsi, la mer, le soleil et le vent sont utilisés au maximum pour que le Water Scraper ne manque jamais d’énergie. Mieux, il peut même en fournir pour les petits embarquements qui l’accompagnent pour la mobilité de ses habitants. Le principe du projet tient toujours en une phrase : rien ne se perd. Les déchets sont tous récupérés pour produire soit des engrais pour le parc situé au sommet de la partie émergée, soit pour nourrir les animaux, soit pour fabriquer des matériaux nécessaires aux entretiens. Toutes les activités « normales » d’une ville y sont prévues : toutes les activités professionnelles à part l’industrie lourde, agriculture, recherches et développements, soins et chirurgies lourdes, loisirs et sports. Bref, une autonomie totale pour tous les habitants y est prévue.
Alors, il est fou ce projet ? Ou son architecte est prévenant et nous met en garde sur notre retard sur les évènements ?
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