Augmentation de 1 million de millionnaires en 2012

Ce sont les plus riches, les 110 000 qui possèdent 30 millions de dollars et plus – qui ont fait le plus grand bond (+ 11 %). Et rien n’indique que la tendance doive s’inverser dans les trois années à venir.

par Christian Berthelot pour le Journal de l'Economie

"Pas besoin de croissance pour que croisse le nombre de millionnaires" écrit Der Spiegel le magazine de Hambourg. Malgré la crise de l'euro, l'Europe avance de 7,5% avec 3,4 millions de millionnaires, L'Allemagne en compte plus d'un million (950 000 en 2011), les français, en 6ème position, passent de 404 000 à 430 000 derrière les britanniques (465 000). C'est ce que montre le dernier rapport de la société de conseil Capgemini sur l’évolution des fortunes à l’échelle mondiale, "World Wealth Report". Le nombre de millionnaires en dollars a augmenté de 1 million en un an, pour grimper à 12 millions en 2012.
L'augmentation est plus particulièrement sensible aux Etats-Unis, avec plus de 3,7 millions de millionnaires (+ 400 000) qui, ensemble, détiennent 12,7 billions de dollars.


L’Amérique du Nord arrive en tête devant l’Asie où les couches supérieures connaissent, elles aussi, une augmentation très marquée. En conséquence, la Chine affiche près de 650 000 millionnaires en 2012, soit 100 000 de plus qu’en 2011. Le leader du continent asiatique et numéro deux au monde s'avère être le Japon (près de 2 millions de millionnaires).
"Plus de la moitié de tous les millionnaires vivent donc aux Etats-Unis, au Japon et en Allemagne, résume Der Spiegel. "Ce sont les plus riches, les 110 000 qui possèdent 30 millions de dollars et plus – qui ont fait le plus grand bond (+ 11 %). Et rien n’indique que la tendance doive s’inverser dans les trois années à venir."
Il est vraisemblable que ces chiffres se retrouvent également dans les pays en voie de développement, qu'il existe une augmentation probante du nombre de millionnaires. Quand aurons-nous les chiffres ? Autre réflexion : que le nombre de millionnaires augmente ne constitue pas en soi un problème, ce qui l'est, c'est d'observer que dans ce même temps, les populations des couches sociales inférieures se paupérisent.
Manifestement, ces crises économiques ne sont pas des crises partagées par l'ensemble des humains.

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