Journal de l'Economie | Elite
PORT-LOUIS- 04/07/2017 - Les actes de piraterie maritime au large de la Somalie reprennent après quelques années de répit. "Malgré les avancées de la lutte contre la piraterie, le récent cas de piraterie, qui a eu lieu le 13 mars 2017 contre le navire pétrolier Aris 13, rappelle combien il est important de rester vigilant et de soutenir les efforts collectifs pour assurer la sécurité sur les routes maritimes qui traversent l’Océan Indien", interpelle l'Ambassadeur Barry Faure, Secrétaire d’Etat au Département des Affaires étrangères de la République des Seychelles et Président du CGPCS 2017. Le CGPCS (Groupe de contact sur la piraterie au large des côtes de Somalie) organise ainsi sa 20ème session plénière à l'Île Maurice du 5 au 7 juillet.
20 pays et près de 200 participants venant d'organisations internationales et régionales (Union africaine, Union européenne, agences de l’ONU), ainsi que d’associations d’opérateurs maritimes et d’ONG, se réuniront pour mettre en œuvre la stratégie politique à adopter et pour établir un plan commun visant à lutter contre la piraterie afin de rétablir la sécurité et la sûreté maritimes dans l'Océan Indien occidental.
Cette réunion plénière du CGPCS, qui réunit l’ensemble des parties prenantes nationales, régionales et internationales présentes ou ayant des intérêts dans la région, sera l’occasion de revenir sur cette résurgence de la piraterie et de définir de nouveaux plans d’actions, notamment en Somalie, pour sécuriser durablement cet espace maritime stratégique. Des consultations seront conduites auprès de différents groupes de travail : le groupe ciblé sur le renforcement des capacités sur l'Océan Indien, le conseil de direction du Fonds fiduciaire des Nations unies, le groupe ciblé sur le renforcement des capacités en Somalie, le groupe de travail sur les opérations en mer contre la piraterie maritime et pour opérations de mitigation.
L'Océan Indien occidentale représente un enjeux de taille en matière d'échanges internationales. 30% du commerce maritime marchand international traverse cette zone, et 50% sur tout l'Océan Indien. "La participation de la COI aux travaux du Groupe de contact nous offre, ainsi qu’à nos pays, l’opportunité de mieux coordonner nos actions de lutte contre la piraterie avec celles de la communauté internationale, notamment avec les missions européennes et internationales déployées dans la zone", a avancé Hamada Madi, Secrétaire général de la Commission de l’océan Indien.
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