Par Tsirisoa Rakotondravoavy | Journal de l'Economie
LUSAKA- 19/08/2018 - Le Comesa, ce vaste marché communautaire, intègre 500 millions d'africains de 19 pays. Cette communauté; réunie à Lusaka en juillet 2018, s'est engagé sur des réformes sur le commerce électronique. Objectif : atteindre un volume d'échanges de 17,5 milliards de dollars.
Les États membres du Marché commun de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique australe (Comesa), prévoient de multiplier leur recette commerciale en accélérant les réformes sur le commerce électronique. Si ces pays membres (Burundi, Comores, République Démocratique du Congo (RDC), Djibouti, Egypte, Érythrée, Ethiopie, Kenya, Libye, Madagascar, Malawi, Maurice, Rwanda, Seychelles, Soudan, Swaziland, Ouganda, Zambie et Zimbabwe) adoptaient ces réformes, concernant notamment la facilitation du commerce numérique, la communauté gagnerait annuellement 17,5 milliards de dollars d'échanges régionaux.
Les experts confirment que les réformes sur la facilitation du commerce numérique impliquent l'utilisation de mesures de facilitation du commerce dématérialisé pour promouvoir le commerce transfrontalier en diminuant les obstacles physiques. Ce panel d'experts a examiné les 11 meilleurs rapports de recherches sur 88 soumis aux États membres. Ils ont mené des études visant à évaluer l'impact du niveau actuel de facilitation du commerce électronique sur des échanges intra-Comesa et estimant le bénéfice régional sur ces échanges si tous les États membres mettent pleinement en œuvre ces réformes.
Les experts confirment que les réformes sur la facilitation du commerce numérique impliquent l'utilisation de mesures de facilitation du commerce dématérialisé pour promouvoir le commerce transfrontalier en diminuant les obstacles physiques. Ce panel d'experts a examiné les 11 meilleurs rapports de recherches sur 88 soumis aux États membres. Ils ont mené des études visant à évaluer l'impact du niveau actuel de facilitation du commerce électronique sur des échanges intra-Comesa et estimant le bénéfice régional sur ces échanges si tous les États membres mettent pleinement en œuvre ces réformes.
Selon les résultats publiés lors du cinquième Forum annuel de recherches du Comesa tenu à Nairobi, les principaux critères d’évaluation provenaient du Kenya, de Madagascar, de Maurice et du Rwanda.
L'Ouganda, les Comores, la République Démocratique du Congo, le Djibouti, le Malawi, le Swaziland, les Seychelles, la Zambie et le Zimbabwe ont obtenu des résultats moyens mais qui représentent un potentiel important pour accroître le commerce régional en mettant en œuvre la Zone de libre-échange numérique.
Les résultats ont également montré que cinq pays avaient le plus grand potentiel d’exportation dans la région, à savoir l’Érythrée, l’Égypte, le Soudan, la Libye et l’Éthiopie. Les résultats de mise en œuvre utilisés dans l'étude ont établi les mesures de facilitation du commerce dématérialisé permettant une coordination et un échange efficaces de données et de documents entre les agences gouvernementales frontalières et le secteur privé.
Les derniers chiffres du secrétariat du Comesa montrent que le commerce électronique a atteint près de 8 milliards de dollars en 2017, contre 1,5 milliard de dollars en 2000. En juillet, Yvette Sylla, présidente du Conseil des Ministres du Comesa, et ministre du Commerce et de la Consommation de Madagascar, a déclaré : "Les approches du Comesa en matière d'intégration des marchés, y compris la résolution des obstacles tarifaires et douaniers, ont servi de références pour l'intégration continentale de la Zone de libre échange". Cette zone a principalement contribué à booster le commerce dans le bloc régional. Le commerce intra-Comesa évolue à grande vitesse dans une région qui représente un PIB de 800 milliards de dollars.
Il faut savoir que le total du volume d'exportations intra-Comesa est de 82 milliards de dollars et celui des importations à 32 milliards de dollars. Ceci constitue une réserve importante pour le commerce électronique régional. La Tunisie, qui était fortement intéressée par ce marché, après des mois de négociations, fera ainsi son entrée dans le Comesa, suivie par la Somalie.
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