Le nombre de nouvelles infrastructures et de nouvelles villes a explosé en Afrique. Le nombre de nouveaux projets était de 482 sur tout le continent en 2018. Mais leur mode de financement varie en fonction des régions et du modèle économique opté par chaque pays.
Le nombre des nouveaux projets d'infrastructures et de nouvelles villes en Afrique, au dessus de 50 millions de dollars, a explosé en 2018, selon un rapport du cabinet Deloitte. ces projets sont au nombre de 482 en 2018, en hausse de 59,1%, contre une croissance de 5,9% en 2017. En valeur, ces projets représentaient 471 milliards de dollars en 2018, contre 307 milliards de dollars en 2017.
Mais c'est sur leur mode de financement que ces projets diffèrent. Les projets d'infrastructures africains sont encouragés par les bailleurs de fonds institutionnels pour améliorer la performance économique des pays et attirer de nouveaux investisseurs, en somme créer un nouveau cercle vertueux économique. Aussi, plusieurs Etats africains se sont endettés davantage pour les réaliser, mais à des niveaux différents pour chaque pays et chaque région.
Globalement en 2018, 24,5% des nouveaux projets, au nombre de 118, sont financés par les Etats africains par endettement et par des émissions d'obligations. En deuxième position se trouve la Chine qui a financé 18,9% (91 projets), puis suivent les bailleurs de fonds institutionnels, comme la Banque Africaine de Développement (BAD) ou l'Agence Française de Développement (AFD), et d'autres investisseurs privés (Asie, Europe et Etats-Unis).
Les Etats du Maghreb ont financé 36% de leurs projets, suivis des pays d'Afrique Australe, à 30% des projets. En Afrique de l'Ouest, les Etats ont financé 26,7% de leurs projets, contre 21% par la Chine. 12,9% des Etats d'Afrique de l'Est ont financé leurs projets, et 25,9% par la Chine. En Afrique Centrale, la Chine a pris en charge 26,9% des projets, contre 3,8% financés par les pays de cette région.
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