Le Fonds Malgache de Formation Professionnelle (FMFP) a initié des actions de formations bien avant la crise du Covid-19. A Madagascar, trois secteurs économiques particulièrement touchés par la crise et la fermeture des frontières ont été priorisés par le FMFP : tourisme et hôtellerie, textile et habillement, et les nouvelles technologies (TIC). L'Agence française de développement vient de signer une convention avec le FMFP pour appuyer les actions de ce dernier avec un décaissement de 2 millions d'euros, associant l'Union Européenne.
Le FMFP, dirigé par Jean Luc Ramamonjiarisoa (photo à dr.), est devenu un outil indispensable pour les PME, notamment en temps de crise économique. Madagascar a été durement frappé par les effets du Covid-19 et son économie peine à se relancer. Appuyer la formation fait ainsi partie des urgences du pays afin d'améliorer la qualité des produits et services offerts par les PME, mais également pour se préparer à la reprise, malgré les incertitudes mondiales actuelles.
Prioriser les formations dans le tourisme et l'hôtellerie, le textile et l'habillement, et les TIC réside sur une stratégie établie par le FMFP pour appuyer les ressources humaines des PME malgaches en qualification et innovation. Le FMFP vise à former un million de travailleur sur une période de deux ans et à identifier des points focaux régionaux pour essaimer rapidement.
La convention de contribution sur ce fonds de 2 millions d'euros, associant l'Union Européenne, a été signée au siège de l'AFD à Antananarivo le 15 octobre dernier.
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