Cameroun, Madagascar, Congo : la stratégie post-Covid-19 de la BCP-Maroc


L’année dernière, la Banque Centrale Populaire – Maroc (BCP) finalisait le rachat de 71 % du capital de la Banque de Madagascar et de l’Océan Indien (BMOI), auprès du groupe Banque Populaire Caisse d’Epargne – France (BPCE). La BMOI devenait ainsi la troisième filiale africaine de la BCP, après la BCI (100% du capital) en République du Congo et la Bicec (68,5% du capital) au Cameroun, à la suite d’un accord signé entre BCP et BPCE fin 2018.

La BCP, considérée comme la deuxième banque du royaume du Maroc, et présidée par Mohamed Karim Mounir, s’étend progressivement, couvrant actuellement 18 pays d’Afrique.

Cependant, la crise du Covid-19 en 2020 a retardé l’intégration des trois nouvelles banques, qui continuent à exercer ces derniers mois de façon quasi inchangée, sauf au niveau des aspects structurels afin de maîtriser les risques crédit et opérationnels.

En 2021, la BCP devra vraisemblablement s’atteler à des chantiers majeurs, comme la récupération de clients perdus ainsi que la réduction des marges notamment, mais devra également définir des pistes afin de développer au mieux les actifs acquis récemment.

Dans sa démarche, la BCP continuera à accompagner les chantiers en infrastructures stratégiques et demeurera présent aux côtés des entreprises marocaines et internationales, notamment dans le domaine du BTP et de la construction. Par ailleurs, l’immobilier et les télécoms ayant aussi des taux de croissance assez conséquents, la BCP entend également pénétrer ces secteurs encore plus agressivement.

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