Les principaux bailleurs de fonds du projet d'expansion du Port Victoria se sont réunis aux Seychelles avec le ministère seychellois des Transports et la Seychelles Ports Authority (SPA) pour voir l'avancement des études et convenir du début du chantier. Il s'agit de la Banque européenne d'investissement (BEI), de l'Agence française de développement (AFD) et de l'Union européenne (UE).
La SPA, qui gère cette unique infrastructure où transitent les importations et les exportations du pays, a déjà bénéficié de 41 millions de dollars d'aide, dont 35 millions de dollars de l'AFD et de la BEI, et une subvention d'environ 6 millions de dollars de l'UE.
Les travaux d'extension du Port Victoria, prévus depuis 2016, ont pris du retard, mais devraient bientôt commencer avec la construction d'un quai, d'un terminal de fret et le dragage du port pour obtenir des tirants d'eau de 14 mètres destinés aux grands navires de commerce.
Milko Van Gool, le représentant de l'UE, a déclaré : "Le projet est très technique et financièrement compliqué. Et ce n'est qu'un exemple où vous pouvez constater à quel point le partenariat entre les Seychelles et l'UE est fort et je pense que notre travail sur le port est une forte expression de cette très bonne relation".
En effet, ce n'est qu'une nouvelle réunion qui sera multipliée, tant les points à définir sont nombreux, comme les dimensions à convenir entre 10m et 40m d'extension du quai et surtout la question du phare de Victoria, prévu initialement pour être démoli à cause de son emplacement dans l'axe de dragage, mais qui est pourtant classé monument national seychellois depuis 2011. Ce phare était construit en 1877 et faisait partie du paysage culturel et historique des Seychelles.
Dans ce sens, André Pouilles-Duplais, directeur de l'AFD pour l'île Maurice et les Seychelles, a tenté de rassurer : "L'un des principaux points dont nous avons discuté concerne le phare à l'entrée du port, qui est un monument historique. Nous aurons besoin d'avoir des discussions sur la meilleure façon d'aller de l'avant et de voir si cela peut être déplacé ou même démoli".
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