La Polynésie, qui a tracé sa feuille de route pour un tourisme inclusif et durable, est devenue membre du Conseil mondial du tourisme durable (Global Sustainable Tourism Council ou GSTC), une agence des Nations Unies créée en 2007 qui établit les normes mondiales en matière de voyage et de tourisme durable. Avant même d’en devenir membre, plusieurs membres de la direction de Tahiti Tourisme, avaient suivi le programme de formation de cette instance internationale.
« Se référer aux critères du GSTC, c’est faire appel à un référentiel mondial à appliquer à l’échelle d’une entreprise touristique ou d’une destination, », a déclaré Jean-Marc Mocellin, directeur général de Tahiti Tourisme, qui est également membre de l’instance régionale, la South Pacific Tourism Organisation, qui elle aussi élabore sa stratégie dans la même optique. « Nous sommes ravis de compter Tahiti Tourisme parmi nos membres, devenant ainsi un contributeur actif au travail essentiel que le GSTC accomplit pour faire adopter au niveau mondial des principes universels du tourisme durable », a déclaré pour sa part Randy Durbanddirecteur général du GSTC.
Pour l’heure, et sur le plan local, Tahiti Tourisme est associé aux autorités polynésiennes et à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie pour mener une étude du bilan carbone du secteur touristique polynésien. « Cet audit nous permettra en plus de nous donner une photographie factuelle de l’existant, la possibilité de fixer des objectifs concrets et des priorités en termes d’actions à mener », a expliqué Jean-Marc Mocellin. « Bravo à la Polynésie de prendre le lead du tourisme durable francophone dans le Pacifique. Des choix audacieux et courageux pour un meilleur tourisme », a commenté de son côté Gottlebe Sonja, consultante en tourisme responsable basée à Madagascar.
Baptisée Fari’ira’a Manihini 2027, la nouvelle stratégie touristique de la Polynésie milite en faveur d’un tourisme inclusif et durable. « Le tourisme durable, c’est un tourisme qui tient compte des populations, de leur bien-être, qui respecte la culture de sa destination, et qui surtout protège l’environnement dans lequel il se développe. Il faut s’assurer que la population est au cœur de ce développement, donc c’est aussi un tourisme inclusif », ont précisé les promoteurs de cette destination.
0 Commentaires