Pétrole : Les prix du baril de nouveau en hausse



Les prix du pétrole brut a renoué avec une tendance haussière au début des échanges hebdomadaires de ce lundi 18 décembre, en dépit des pressions liées à la faible demande mondiale de brut, sur fond des craintes de récession et de la propagation de coronavirus en Chine.

Dans les échanges, les prix à terme du Brent pour livraison en février ont augmenté de 0,51%, ou 40 cents, à 79,50 dollars le baril. Les prix du Brent étaient au-dessus de 80 $ le baril, ce lundi, avant de connaître une certaine baisse plus tard. Les contrats à terme sur le brut US West Texas Intermediate pour livraison en février ont également augmenté de 0,52%, ou 39 cents, à 74,89 dollars le baril.

Cependant, les analystes ont tenu à faire remarquer que malgré leur hausse, les prix du pétrole sont toujours à leurs niveaux les plus bas depuis près d'un an, affectés par la possibilité d'une récession des marchés de l'énergie, et des restrictions continues en Chine en raison de la propagation de coronavirus. Les rapports des banques d'investissement Morgan Stanley et Goldman Sachs ont prédit que les prix du pétrole brut augmenteraient à nouveau d'ici la fin du premier semestre 2023, au-dessus de 100 dollars le baril.

A noter, par ailleurs, que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a maintenu inchangées ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole, à 2,5 millions de barils par jour en 2022, par rapport aux prévisions du mois de novembre dernier. L'Opep a fait savoir, dans son rapport du mois de décembre, que le volume de la demande de pétrole avait augmenté au troisième trimestre de cette année, dans un contexte d’amélioration de la consommation de carburant dans le secteur des transports, par rapport à ce qui était prévu, sans fournir de chiffres.

L'organisation a annoncé ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole dans son rapport mensuel, qui est considéré comme un indicateur de la croissance de la demande et de l'offre mondiales de brut, pour les pays producteurs et les pays consommateurs. Selon l'Opep, la baisse de la demande au quatrième trimestre 2022, se doit au ralentissement dans les pays non-membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dans un contexte de réduction du trafic et de ralentissement de l'activité industrielle en Chine.

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