La banque d’investissement Goldman Sachs a révisé à la hausse ses prévisions pour le prix de l’or, qui devrait désormais atteindre 2900 $/oz début 2025, contre une précédente estimation de 2700 $/oz pour la même échéance.
Cette augmentation est attendue après le nouveau record historique établi par l’or à plus de 2685 $/oz, fin septembre.
Dans sa dernière note d’information, Goldman Sachs explique cette révision par plusieurs facteurs comprenant la hausse des achats des banques centrales et des flux vers les ETF (fonds négociés en bourse) ainsi que les réductions des taux d’intérêt en Occident et en Chine.
Ces facteurs ont poussé la banque à réviser ses prévisions pour le prix moyen de l’or en 2024 à 2395 $/oz, contre une estimation précédente de 2357 $/oz, et en 2025 à 2973 $/oz, contre 2686 $/oz.
Notons que le prix de l’or a connu une progression de 25 % depuis le mois de janvier. Le métal précieux a établi un nouveau record de prix à 2588 dollars l’once lundi 16 septembre. Ce record a été amélioré dans les jours qui ont suivi pour atteindre 2685 $ plus tard.
Les nouvelles prévisions de Goldman Sachs rejoignent d’une certaine manière celles de Bank of America qui voit l’or à 3000 $ d’ici 2025, citant des facteurs comme les tensions géopolitiques, les politiques monétaires ou encore une demande en hausse.
De son côté, JPMorgan prévoit un ralentissement à court terme pour l’or et l’ensemble des métaux de base au début de 2025 en raison des droits de douane américains potentiels sur les marchandises chinoises.
Mais la banque prévoit un rebond plus tard dans l'année, soutenu par un stimulus économique chinois plus fort et des valorisations améliorées. JPMorgan estime que le prix de l'or atteindra 3 000 dollars l'once, mais à la fin de 2025, à mesure que les marchés se stabiliseront.
Par ailleurs, selon les analystes, la hausse du prix de l’or implique davantage de revenus pour les pays producteurs, notamment en Afrique.
En tant qu’actionnaire dans les mines d’or, les gouvernements seront directement exposés à de potentielles augmentations des bénéfices, sans oublier les différentes taxes et impôts calculés sur la base des revenus et bénéfices.
À cela il faut ajouter la redevance minière payée par les compagnies minières sur les revenus tirés de la vente de leur production.
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